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Ecuador - Il sogno di Noel

Alla vecchia Noel che le giovin chiamavan “giganta” sia per gli anni che per la sue dimensioni, capitava sempre più spesso di sognare specie quando, dopo aver ben pranzato con lattuga rossa di mare, lentamente di ritirava a riposare nella sua caverna a ridosso dell’ocenao.
Forse era quel cibo delizioso, forse era il rumore delle onde che frangevan sugli scogli, forse il grido delle sule che nidiavano tra le pareti vulcaniche, fatto stà che immagini vivissime le si presentavano davanti, così reali da poterle toccare.
Rivide, e questo sogno ricorreva e la impauriva, quando circa duecento anni prima, una grande barca con uomini (sì, così si chiamavano) si fermò in una baia vicino e raccolse ogni cosa che poté, tra cui molte sue amiche che mai più rivide se non il carapace vuoto, come quando le forti correnti portano tra quelle isole branchi di squali e, di chi viene trovata in acqua di loro, resta giusto solo il guscio.
E Noel, da allora usò assimilare ai suoi feroci "amici" pesci anche gli uomini che portati da certi venti talvolta – anche se di rado – si presentavano da quelle parti.
Rivedeva gruppi di delfini, e ciò le dava gioia, che più di una volta, avevan sospinto verso quelle isole quiete, tartarughe mutilate o ferite; di questi grandi nuotatori ancora non aveva compreso la vera natura, correvan da un capo all’altro del mare come per portare messaggi, come per costruire qualcosa.
Rivedeva Java, la grande balena che ogni periodo passava da quelle parti ed era sempre più lenta e silenziosa con alcuni nuovi segni sulla pelle che, diceva:
"mi hanno lasciato gli uomini!". Sembrava portare segreti mai raccontati!.
Sognava i grandi cormorani, specie Josè Maria che quando la individuava da lontato si veniva delicatamente a posare sul suo grande carapace marrone e l’apostrofava: "Tartj, visto che ormai ti sei impigrita e non ti sposti più dall’isola perchè sei ...ehm... grassottella, te ne porto io di notizie!!". E di rimando la tartaruga gigante: "caro il mio veloce volatore nero, mi basta attendere le correnti e tutti, ma proprio tutti i pesci del mondo prima o poi passan di qua e mi raccontano un pezzetto di mare o terra, altrochè grassottella"!
La colpì molto la storia portata da certe farfalle multicolori, di umani da sempre delicati e sensibili con esse e con i fiori e le piante, in una grande isola al di là dell’oceano, che però non coincideva con quanto invece raccontava Diego, il tonno più vecchio che conoscesse, che quando passavan dalla sua isola Fernandina, col suo gruppone di amici, questi eran sempre meno numerosi, a causa, diceva Diego della gran caccia che da un po’ di tempo davano loro gli "amici delle farfalle".
Quindi Noel non sapendo a chi credere se ne restava zitta in attesa di chiarimenti dagli amici della "prossima corrente".
Quando poi Noel voleva sognare tanto, se ne andava a trovare Maria Esperanza, l’iguana, che iniziava sempre i suoi racconti così:
"cara, io provengo dalla più antica famiglia di queste isole e le storie che narro mi sono state tramandate da mia nonna, bisnonna, trisnonna... - e qui Noel faceva cenno di abbreviare un po’ - che vivevano quando noi acquatici eravamo così numerosi nel mare che andavamo spesso a sbatter uno contro l’altro"... "finchè, finchè - e qui interveniva Manuel il pellicano - per un migliore equilibrio l’uomo non ha provveduto "fortunatamente" a sfoltirlo!".
"Ma che dici?". Le rimandava Noel, "quale equilibrio?"...e il pellicano: "ma lo dicon tutti i pescatori quando riempion le reti!"
Allora Noel, caracollando verso un mare ormai stanco, borbottava piano : "migliore equilibrio! ...equilibrio?"

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Ecuador - La reve de Noël

A l'ancien Noël, que les jeunes appelaient "géante" soit pour ses années soit pour sa taille, il arrivait de plus en plus souvent de rêver, surtout quand, après avoir bien dîné avec de la laitue de mer rouge, elle s'éloignait lentement pour se reposer dans sa grotte près de la 'océan.
Peut-être c’était à cause de cette nourriture délicieuse, ou peut-être du bruit des vagues que se frangeaient sur les rochers, peut-être le cri de fous qui nidifiaient entre les murailles volcaniques, en tout cas des images très vives le comparaient devant les yeux, tellement réelles, qu’elle aurait pu les toucher.
Elle vit, et chaque fois que ce rêve réapparait elle s’épouvantait, quand environ deux cents ans avant, un grand bateau avec des hommes (oui, c’est comme ça qu’ils s’appelaient) s’arrêta dans une baie tout près, et ils ramassèrent tout ce qu'ils pouvaient, dont beaucoup de ses amies, qu’elle ne revit jamais plus, sinon la coquille vide, comme lorsque de forts courants amènent entre ces îles des bancs de requins, et seulement la coquille reste de celles qui se trouvent dans l’eau.
Et dès lors Noël eut l'habitude d'assimiler à ses féroces "amis" poissons, même les hommes qui, parfois, même si rarement, se présentaient dans les parages, amenés de certains vents.
Elle revit des groupes de dauphins, et cela lui donnait de la joie, que plus d'une fois, avaient conduit vers ces îles tranquilles, les tortues mutilés ou blessés. Elle n'avait pas encore bien compris la véritable nature de ces grands nageurs: ils couraient d'un bout de la mer à l’autre comme s’ils portaient des messages, comme s’ils devaient construire quelque chose.
Elle voyait encore Java, la grande baleine, qui de temps en temps passait là-bas, et elle était de plus en plus lente et tranquille, y elle avait de nouvelles marques sur la peau, qu’elle disait: «c’est les hommes qui me les ont faites».
Elle semblait avoir des secrets qui n'avaient été jamais dit!
Elle rêvait du grand cormoran, José Maria, qui, à peine il l’avait identifiée de loin, venait se poser doucement sur sa grande coquille brune et lui disait: «Tarty, du moment que tu est devenue paresseuse, et que tu ne bouges pas plus de l'île, parce que tu es... euh... dodue, c’est moi qui vais t’apporter des nouvelles!!». Et la tortue géante de retour: «Mon cher rapide oiseau noir, ça suffit que j’attends les courants et tous, mais tout à fait touts les poissons du monde, tôt ou tard, passent par ici, et ils me racontent un morceau de terre ou de mer, donc, je ne suis pas du tout dodue!»
Elle fut très impressionnée par l'histoire racontée par certains papillons colorés, sur des humains, qui étaient toujours délicats et sensibles avec eux et avec les fleurs et les plantes, dans une île au-delà de l'océan. Mais l’histoire ne coïncidait pas avec ce que racontait Diego, le thon plus âgé qu’elle connaissait. Il disait que lorsque qu’il passait par son île Fernandina, avec son grand groupe d'amis, les thons étaient toujours moins nombreux, à cause, Diego disait, de la grande chasse que leur donnaient, depuis un certain temps, les "amis des papillons".
Alors Noël, ne sachant pas à qui croire, restait silencieuse dans l’attente d'éclaircissements de la part des amis du prochaine courant.
Mais quand Noël voulait rêver beaucoup, elle allait visiter Maria Esperanza, l'iguane, qui commençait ses histoires toujours comme ça:
«Ma chérie, je viens de la famille la plus ancienne de ces îles, et les histoires que je raconte, m’ont été transmises par ma grand-mère, mon arrière-grand-mère, ma bisaïeule...» et ici Noël faisait signe de raccourcir un peu, «qui vivaient lorsque nous les aquatiques étions si nombreux dans la mer, que nous allions souvent flotter les uns contre les autres... jusqu'à ce que, ...jusqu'à ce que» - et ici c’était Manuel le pélican qui intervenait «pour un meilleur équilibre, l'homme s’occupa "heureusement" de les réduire!»
«Qu’est-ce que tu veux dire?» Noël lui répondait «quel équilibre?»... Et le pélican: «Tout les pêcheurs le disent lorsque qu’ils remplissent leurs réseaux!»
Alors Noël, tout en caracolant en direction d’une mer déjà fatiguée, murmurait doucement: «meilleur équilibre!... équilibre?»

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